Selon les projections des experts de la Banque Mondiale,
la croissance dans les pays à revenu élevé "se
poursuivra à un rythme stable d’environ 2,5 % en 2006, avant
de s’accélérer légèrement en 2007".
Comment se partage cette croissance aujourd'hui en Europe?
Nous constatons que si la Grande-Bretagne continue
d'avancer à un rythme soutenu, en revanche l'activité
en France est un peu en panne, notamment du fait
des grèves infinis et de la bien exceptionnelle culture
"post communiste" et administrative du travail,
sauf dans le très dynamique secteur immobilier !
Quand à la Russie elle embrasse le modèle
libéral sans souci et nous y concrétisons
nos projets, on apprécie cette économie qui
fait preuve de beaucoup de dynamique.
Globalement, cette situation économique reflète
une amélioration des performances en Europe, conjuguée
à une croissance stable aux États-Unis et au Japon. Aux
États-Unis, la hausse des prix pétroliers et le resserrement
de la politique monétaire devraient contrebalancer le coup
de pouce donné à la croissance par les dépréciations antérieures.
En Europe, la reprise escomptée tient au fait que
l’important effet de frein exercé sur la croissance par
le niveau élevé des prix pétroliers devrait être
plus que compensé par le faible niveau des taux d'intérêt,
la demande d’investissement accumulée et le fait que la
plupart des effets négatifs de l’appréciation effective
de l’euro en valeur réelle se sont dissipés aujourd'hui.
Il s'agit donc de surveiller ce couple "pétrole
- béton" infernal qui seul peut porter atteinte
à l'équilibre actuel. Pour s'en convaincre,
on peut encore parier sur un sensible gonflement de cette
bulle dans les mois qui viennent, continuant à
tirer la croissance mondiale.
Pour en savoir plus : "Evolution du
commerce mondial entre 2003 et 2007" : cliquez
ici
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