En anticipant la sortie de crise...
Les éléments de prospective économique
dont nous disposons laissent entendre
qu'une sortie de crise est possible en 2010. Les économies
des pays
émergents redémarreront plus vite et plus
fort que celle des pays
occidentaux développés. Actuellement les entrepreneurs
restructurent et
préparent l'avenir en se projettant dans l'après
crise. C'est sans nul
doute le moment pour créer une nouvelle activité,
lancer des projets
pour ne pas rater le retour de la croissance.
La croissance en 2010 sera géographiquement en Chine,
en Inde, en Russie ou
au Brésil et dans une moindre mesure au Japon, en
Europe et aux Etats-Unis.
La croissance en 2010 sera sectoriellement dans l'énergie
et les technologies, plus
précisément dans le secteur des énergies
renouvelables.
Jugeons plutôt : le Président Obama consacre
150 milliards de dollars dans
les dix ans à la politique climatique. Le plan new
energy for America" est
articulé autour de deux volets : loptimisation
de lefficacité énergétique (45
milliards de dollars) et le développement des énergies
renouvelables (30
milliards de dollars). Dici 2012, 10% de lélectricité
consommée aux
Etats-Unis doit être issue de sources renouvelables,
et 25% en 2025. Le
gouvernement fédéral prévoit une enveloppe
de 21 milliards de dollars dexonérations
fiscales pour les citoyens qui investiront dans les énergies
propres (solaire, éolien, biocarburants, géothermie)
et
des voitures électriques.
En Europe, les orientations sont les mêmes, à
l'image des récentes déclarations du
Président Sarkoky : "Nous allons devenir leader
des énergies "décarbonées"
de
demain sans rien abandonner de ce que nous avons comme avance
sur le nucléaire", a-t-il
proclamé lors d'une table-ronde, "nous allons
prendre aujourd'hui des décisions
pour les énergies renouvelables aussi importantes
que celles qui ont été
prises dans les années 1960 par le général
de Gaulle pour le nucléaire". Pour
doper la recherche, il a répété son
engagement d'investir autant dans les énergies
renouvelables que dans le nucléaire de troisième
génération (EPR). "Là
où nous dépensons un euro pour le nucléaire,
nous dépenserons un euro pour la
recherche sur les énergies propres". "C'est
une véritable stratégie énergétique
(...) vous aurez les moyens, on
doit devenir les leaders dans la matière", a
insisté Nicolas Sarkozy devant
les chercheurs de l'Institut national de l'énergie
solaire (Ines).
A
l'image de ces considérations macro-économiques
et des grands plans nationaux les
entrepreneurs que nous accompagnons se tournent de plus
en plus sur ce secteur dynamique,
même au coeur de la crise. Ceux qui auront pris les
bonnes positions aujourd'hui
seront les leaders de demain.
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